Les associations Jalmalv s’interrogent, comment être plus au service d’une société touchée par la fin de vie naturelle ou brutale ?

La pratique de l’accompagnement donne aux bénévoles JALMALV une certaine familiarité avec la maladie et l’approche de la mort dans une attitude d’écoute et de partage des émotions. Elle est également l’occasion de découvrir et d’apprendre à se diriger dans l’environnement institutionnel  de la fin de vie.

L’investissement de JALMALV dans le débat sociétal sur la fin de vie apporte par ailleurs aux bénévoles une connaissance de la loi et des dispositifs (personne de confiance – directives anticipées etc…) et une réflexion sur les grands problèmes que pose la fin de vie dans notre société

Ce double engagement constitue dans les associations un capital précieux d’expérience humaine.

L’objet du congrès de Lyon sera d’examiner si cette expérience peut être mise à disposition des aidants naturels et comment le faire .

 

Il s’agira de s’interroger sur le sens de cette orientation pour Jalmalv dans le contexte actuel et face aux évolutions que nous percevons, en particulier :

l’importance croissante du domicile dans le cheminement vers la fin de vie, et son incidence sur les besoins des aidants naturels,

l’évolution de la législation avec le vote de la loi du 2 février  2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, et le levier sur les mentalités que peut représenter sa connaissance élargie,

la confrontation à des morts brutales et ou collectives lors d’événements  tels que les accidents, les catastrophes naturelles ou les attentats, qui pose la question de la nature de l’aide que Jalmalv est susceptible d’apporter à la société endeuillée.

Au-delà du bénévolat d’accompagnement tel que nous le pratiquons, comment les associations Jalmalv peuvent être une ressource et un lieu d’échanges et de soutien pour ceux qui se sentent concernés par ces questions ? Que faisons- nous déjà dans ce sens ? Convient-il de le développer ?